Se sentir BIEN dans une entreprise qui va mal : résister au stress 

Quand on parle de stress, les entreprises sont souvent incriminées. Il y a certes une responsabilité du management dans cette situation… Mais il faut aussi parler de la responsabilité individuelle de chacun.

Le philosophe grec Épictète nous enseigne le discernement :

si je ne peux pas changer mon environnement, je peux agir sur mes émotions, mes pensées et donc mes comportements…

Difficile pourtant pour la personne sous stress de voir les choses avec clarté et recul. L’utilité d’un coach est évidente dans ces moments-là. Mais cela ne suffit pas toujours car les personnes très stressées ont tendance à considérer les séances comme deux heures « lambda » placées dans un agenda déjà bien surchargé. Elles finissent souvent par décaler les rendez-vous, voire à réduire la durée globale du coaching.

Le coach doit alors impérativement rappeler le cadre : les deux heures doivent justement servir à vivre des expériences de calme et de réflexion.

Le cerveau doit intégrer le fait suivant : nous sommes plus efficients et réactifs, lorsque nous sommes en capacité de gérer «neuro-psychologiquement» la  pression, c’est à dire quand nous restons calmes dans les périodes de  tempête qui n’en finissent pas .

Il faudrait aussi que chacun, à titre individuel, prenne conscience que l’ennemi n’est pas là où on le croit. Il est pourtant omniprésent, près de nous jour et nuit. Il comble nos espaces vides et nos manques, on le consulte constamment : le smartphone, en tête de liste des perturbateurs !

Dans son livre « Le bug humain », Sébastien Bohler rappelle la nécessité pour l’être humain de s’informer pour sa survie, et ce depuis la nuit des temps.

C’est dire si le smartphone remplit une mission fondamentale et ancestrale.

Mais il ne laisse plus aucune place à l’oisiveté, à la réflexion, à l’introspection et à la relation… Il est temps que nous fermions nos écrans plus souvent, pour souffler et prendre le temps de vivre.

 

Ricardo Croati